Le marchand de sable ce sont les traces laissées par le sommeil de l’artiste. Cellui-ci a dormi dans un grand bac à sable, puis rendu permanentes les traces laissées par cette nuit de sommeil. Cette œuvre est née alors que san grand-mère se retrouve hospitalisée, puis en soins palliatifs. Le lit, ce lieu typiquement intime, devient lieu public de rassemblement pour san famille. La mort amène aussi son lot de questionnement sur les traces d’un individu une fois son corps absent. En liant la thématique, récurrente pour l’artiste, des traces à celle du sommeil, c’est l’incontrôlé, c’est ce qui ne se laisse normalement pas voir qui se montre. L’espace se retrouve marqué par le passage de l’humain jusque dans son inactivité apparente. Puis, en se donnant au regard, ce moment d’abandon, de recueillement, de vulnérabilité, devient visible pour tous.
Guide visuel qui, avec humour, propose de suivre le parcours de développement personnel de l’artiste. Ce guide, à la manière d'un livre psycho pop, promet une vie heureuse en quelques étapes. On y voit un parcours qui par ces métaphores raconte des hauts et des bas, des faux pas et des moments d’abondances qui ont mené l’artiste à être la personne qu’iel est aujourd’hui. C’est un clin d’œil à tous celleux qui deviennent une meilleure version d'eux-mêmes bien loin du guide habituel, parce que, souvent, c’est plus compliqué que ça !
Dôme duquel s’inspire une série de dessins le mettant en scène. Du bouquet de fleur au casque d’écoute, l’artiste s’amuse à le mettre en contexte. Plus les idées volent, plus le dôme se referme empêchant ainsi de bien voir les images, face vers le centre, qui se multiplient. Le dôme devient ainsi, tranquillement, inaccessible dans un trop plein d’idées.
Performance-sculpture explorant le thème de la matérialité et des corps humains dans l’espace de la maison. Des corps sont placés en divers tableaux rappelant l’espace domestique. Ces corps sont jumelés à d’autres matières et textures se fondant partiellement à un décor monochrome.